Introduction

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Le Brésil, ce colosse sud-américain, est un pays aux mille attraits, avec de longues plages de sable fin, des îles paradisiaques, les spectaculaires chutes d’Iguazu et des villes pittoresques aux influences coloniales.
Ses forêts tropicales luxuriantes abritent une incroyable biodiversité, de même que ses mégalopoles grouillent d’une multitude de groupes ethniques indigènes, issus des esclaves africains ou descendants d’immigrés européens.
Cette formidable diversité se reflète dans la culture, l’architecture et les traditions culinaires.
Ce qui unit cependant les 191 millions de Brésiliens c’est incontestablement leur joie de vivre. Le Carnaval en est l’une des expressions les plus populaires durant lequel l’esprit de la fête se diffuse d’un bout à l’autre du pays.
Ces atouts sont un puissant moteur pour le Brésil qui jouit d’une économie aussi dynamique que sa musique, et aussi triomphale que son football. Vous allez pouvoir voir les goûts brésilien a travers leur architecture, leur gastronomie, leurs danses, leurs musiques et leur goût vestimentaire.

Au coeur du voyage :

Les Incontournables

 

Brésil, géant de l’Amérique du sud, attire des milliers de touristes chaque année grâce à sa réputation festive, sa culture originale et ses sites naturels exceptionnels. Destination à la mode, les séjours pour le Brésil se multiplient, à vous de choisir ce qui vous plait entre le farniente sur les plages superbes, la chaude ambiance du carnaval, la découverte de la jungle amazonienne ou un circuit sur les traces de la culture brésilienne…

Ancienne colonie portugaise, le Brésil est le seul pays lusophone d’Amérique du Sud : on y parle donc le portugais, avec un accent bien caractéristique !

Parmi les pays comptant la plus vaste superficie au monde (le Brésil se classe cinquième), il n’est pas étonnant que le territoire du Brésil soit composé d’entités géographiques variées. Il est divisé en cinq grandes régions dont les limites sont dessinées suivant des frontières naturelles, économiques et culturelles.

Le Sud (Rio Grande do Sul, Paraná, Santa Catarina), une terre de vallées et de pampa et de moyennes montagnes où s’écoulent les célèbres chutes d’Iguaçu, avec une forte culture gaucho (partagé avec l’Uruguay et l’Argentine).

Le Sud-Est (Espirito Santo, Minas Gerais, Rio de Janeiro, São Paulo), le cœur cosmopolite, économique et industriel du pays, on y retrouve les deux plus grandes villes du Brésil; São Paulo et Rio son carnaval, ses plages mais aussi malheureusement ses bidonvilles mondialement connus.

Le Centre-Ouest (Distrito Federal, Goiás, Mato Grosso, Mato Grosso do Sul), une terre de zones humides et de grandes étendues cultivées, c’est au milieu de ce plat pays que se dresse la capitale politique; Brasília à l’architecture moderne puisque ses principales infrastructures ne datent que des années 1960. Le Pantanal représente un espace naturel unique.

Le Nord-Est (Alagoas, Bahia, Ceará, Maranhão, Paraíba, Pernambuco, Piauí, Rio Grande do Norte, Sergipe), aride dans sa partie intérieur, elle possède plusieurs anciens ports coloniaux comme Salvador de Bahia, Recife ou Olinda. Elle est néanmoins connue pour la beauté de ses côtes, qui sont selon certains les plus belles du Brésil.

Le Nord (Acre, Amapá, Amazonas, Pará, Rondônia, Roraima, Tocantins) recouvert de la luxuriante forêt amazonienne, une région peu peuplée marquée par ses deux villes principales, en bordure du fleuve Amazone, Manaus et Bélem.

Les grands incontournables du Brésil

Un tour rapide des escales les plus en vues au Brésil :

Rio de Janeiro n’a pas besoin d’être présentée : les plages comme Copacabana, les sites incontournables de Rio sont le Corcovado, le pain de sucre, les églises de Lapa et du Centro ainsi que les écoles de samba. Au mois de février, le pays est surtout célèbre pour son fameux carnaval qui se tient à Rio.

Salvador de Bahia vous permettra de découvrir l’architecture coloniale et de profiter de nombreuses plages.

Sao Paulo est une ville immense, vous profiterez du patrimoine historique mais également du dynamisme culturel de la ville. Les musées, dont le Pinacoteca et le MASP. Le centre est célèbre pour ses constructions historiques telles que le Patio do Colégio.

A partir de Manaus, vous pourrez partir dans la jungle ou voir les dauphins dans l’embouchure de l’Amazone… Une excursion dans la jungle reste une expérience unique, et les amateurs de biodiversité seront ravis ! Côté ville, les touristes peuvent également visiter l’opéra ou la vieille ville.

A Fortelaza, les amateurs de culture et d’art contemporain seront ravis et ils pourront admirer à loisir le centre culturel Dragão do Mar. Les églises baroques du quartier du Pelourinho sont fascinantes à Salvador de Bahia.

Découvrez également les villes de Belem, Mina Gerais, ou Recif… De même, la chapelle Dourada et la vieille ville de Recife sont très intéressantes.

A Brasilia, vous découvrirez une ville inspirée et construite par les architectes du mouvement moderne. Les visites guidées dans la ville moderne de Brasilia permettent d’admirer ses édifices et monuments qui reflètent une architecture extravagante.

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La Gastronomie Brésilienne

La cuisine brésilienne est issue d’influences européennes, indigènes et africaines. Ces influences ont fait de la gastronomie brésilienne l’une des plus délicieuse et des plus variées gastronomie du monde. La cuisine brésilienne est régionalise, chaque zone possède ces propres plats typique. Cependant certain ingrédient sont indispensable dans la gastronomie brésilienne tel que la racine de manioc et tous ses dérives (farine, semoule).

Les principaux plats les plus consommé :

Feijoada : c’est le plat national brésilien. Dans les restos, il est traditionnellement servi le samedi midi. Les haricots sont mijotés avec des pieds, queues et oreilles de porc salé, de la poitrine et des saucisses fumées, de la viande de bœuf fumée, le tout aromatisé à l’ail et aux oignons revenus à l’huile de palme.

Recette : Temps de préparation : 1440 minutes
Temps de cuisson : 300 minutes

Ingrédients (pour 9 personnes) : – 500 g de haricots noirs
– 4 cuillères à soupe d’huile
– 2 oignons hachés
– 5 gousses d’ail
– 3 feuilles de laurier
– 1/2 tasse de persil haché
– 1/2 tasse de ciboulette hachée
– 300 g de saucisse de porc fumée
– 300 g de saucisson de porc fumé et salé
– 500 g de viande salée hachée en cubes
– 1 pied de porc salé
– 1 oreille de porc salée
– 1 queue de porc salée
– 500 g de côtelette de porc salée
– 300 g de échine de porc hachée en cubes
– 100 g de lard haché en petits cubes
– 1 dose de cachaça (l’eau de vie brésilienne)
– 1 orange bien lavée (entière, avec écorce)
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Virada a paulista ou mineira : le haricot est transformé en purée. Accompagné de riz, de chou vert et servi avec des côtelettes de porc, des couennes rôties et des bananes panées

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Carne do sol (carne seca) : viande de bœuf salée et boucanée. Accompagné de purée de manioc, c’est la vedette de la gastronomie du Nordeste.

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Farofa : semoule de manioc frite à laquelle on ajoute au choix des petits morceaux de carne do sol, de saucisse, des œufs, des haricots, des herbes et des petits oignons.

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Moqueca de peixe ou de camarão : on fait revenir le poisson ou les crustacés avec oignon, ail, coriandre et tomates dans du lait de coco et on achève la cuisson avec de l’huile de palme. Servi avec du riz et un pirão.

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Empadão : grande tarte fourrée aux crevettes ou à la viande, avec des cœurs de palmier et divers légumes. Autant de recettes que de maisons.

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Cuscus : rien à voir avec le couscous du Maghreb, il s’agit d’un gâteau de semoule de maïs fourré aux crevettes et aux sardines, avec des morceaux de légumes.

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Architecture


Le Bresil et sa capital regorge de nombreux monument representant leur propre architecture. au travers de cette video nous visitons Brasilia.
Oscar Niemeyer l’Architecte made in Brasil !

Architecture ou œuvre d’art ? La question se pose souvent devant les incroyables créations d’Oscar Niemeyer, architecte brésilien, apôtre du béton, de la courbe, et de la monumentalité. Celui qui a dessiné le visage de Brasilia, la capitale du pays, est considéré comme l’un des plus importants et prolifiques architectes du XXe siècle. Décédé en 2012, il a réalisé 600 projets partout dans le monde.
« Le Brésil a perdu l’un de ses génies et c’est un jour pour pleurer », déclarait la présidente brésilienne Dilma Rousseff en apprenant la mort d’Oscar Niemeyer le 5 décembre 2012, à l’âge de 104 ans.
Le gouverneur de Rio de Janeiro décrétait alors un deuil de trois jours. Pour Niemeyer, c’est à Rio que tout a commencé : c’est là qu’il est né, là qu’il a grandi, là qu’il a fait ses études.
A l’École Nationale des Beaux Arts de Rio de Janeiro, dont il est diplômé en 1934, il est initié à la pensée du modernisme européen et nord-américain, représenté par Ludwig Mies van der Rohe, Frank Lloyd Wright, et Le Corbusier…
Le Corbusier, pour qui il a une profonde admiration et avec qui il va travailler sur son premier projet, celui du ministère brésilien de l’Éducation et de la Santé à Rio de Janeiro. Tous deux se retrouveront avec une équipe de 11 architectes pour créer 10 ans plus tard le siège de l’ONU à New-York.
L’apôtre du béton et de la courbe
Comme Le Corbusier, Niemeyer aime le béton. Il s’en sert pour donner de la légèreté et de l’élévation à ses constructions, réalisant de véritables prouesses techniques.
Mais Oscar Niemeyer, à la grande différence de l’architecte français, n’aime pas les angles droits et les lignes « inflexibles ». Il préfère les courbes, s’inspirant des formes rencontrées dans la nature brésilienne, des montagnes de Rio jusqu’au corps féminin, ce qui lui a valu le surnom « d’architecte de la sensualité ».
Il a aussi besoin d’espace pour s’exprimer en grand : « Le meilleur travail pour l’architecte, c’est le monumental, c’est de laisser un espace pour l’imagination », disait-il.
Juscelino Kubitschek, alors maire de Belo Horizonte, va lui donner l’occasion d’affirmer ce style, en lui confiant la création d’un complexe dans le quartier de Pampulha en 1940.
L’architecte construit un casino, une salle de bal, un yacht club, ainsi que l’église Saint-François d’Assises. Cet ensemble était l’une de ses réalisations préférées.
Brasilia, la cité futuriste et moderne
Juscelino Kubitschek, qui devient président du Brésil en 1955, a un projet encore plus grand, plus fou, pour son ami Oscar Niemeyer : la construction d’une capitale ex-nihilo, Brasilia, en pleine forêt vierge. Il s’agit de mieux répartir les richesses et la population, concentrées sur les côtes, au profit de l’intérieur des terres.
Tout est à imaginer, à faire ! Si c’est l’urbaniste Lucio Costa qui donne le squelette de la ville (en forme d’oiseau), si c’est le paysagiste Roberto Burle Marx qui l’enjolive avec ses jardins, c’est Oscar Niemeyer qui va lui donner un visage, une identité : novatrice, audacieuse, monumentale.
Il construit la majorité des bâtiments administratifs et publics : le ministère de l’Education et de la Santé, le Tribunal suprême, la Cour supérieure de justice, le théâtre national, le Palácio da Alvorada (résidence présidentielle), le Ministère des Affaires étrangères…
Il faut voir le Congrès national, avec ses deux sphères inversées accueillant la Chambre des députés et le Sénat, séparés par deux gratte-ciel.
Son monument le plus emblématique est peut-être sa cathédrale, aux allures très futuristes, avec son assise circulaire de 70m de diamètre, ses 16 colonnes de béton incurvées qui pointent vers le ciel, et son plafond de verre, bleu, vert et blanc, qui fait jouer la lumière.
Du rêve à la réalité
La ville est inaugurée en 1960, après quatre ans de travaux seulement. Mais cette ville utopique censée symboliser pour le Brésil « 50 ans de progrès en 5 ans »1 n’a pas tenu toutes ses promesses, notamment en matière d’inégalités sociales, loin d’être aplanies.
Conçue pour 500 000 habitants, la ville en accueille aujourd’hui 2,5 millions, entassés dans des favelas à la périphérie. Une grande déception pour le camarade Niemeyer, encarté au Parti communiste depuis 1945, qui rêvait d’une ville harmonieuse, sans barrières sociales.
Si l’urbanisme de Brasilia est parfois décrié, son architecture reste exceptionnelle : « On peut juger Brasilia comme on voudra, mais je sais que j’ai inventé là des formes qui ne répètent rien », déclarait Oscar Niemeyer.
Une reconnaissance mondiale
Et c’est vrai qu’Oscar Niemeyer a inventé sa propre écriture : en faisant ce qu’il voulait du béton armé et notamment en lui donnant des courbes inédites.
En 1987, Brasilia est classé au Patrimoine mondial de l’Unesco. Ses édifices « présentent un caractère remarquable en raison de la pureté de leurs formes et de leur caractère monumental évident, qui résulte de l’équilibre savamment instauré entre structures horizontales et verticales, entre volumes rectangulaires et surfaces courbes, et entre les matériaux bruts, inachevés, et l’extérieur poli de certaines surface », commente l’institution.
En 1988, Niemeyer reçoit le prestigieux prix Pritzker, la plus haute récompense mondiale dans le domaine de l’architecture. « Il a capturé l’essence du Brésil avec son architecture. Ses bâtiments distillent les couleurs, la lumière et l’image sensuelle de son pays natal », soulignait le jury.

Musique et Danse

La musique populaire brésilienne naît de la rencontre des traditions amérindienne, européenne et africaine. Trois civilisations, trois univers sonores mais surtout des hommes – Indiens, colons ou esclaves – dont l’histoire croisée est à l’origine des rythmes du Brésil.

La Samba

(En brésilien, on dit ‘o samba – le samba, au masculin.)

Partout dans le monde, quand on parle de musique brésilienne, on pense à la samba de Carnaval. Et à juste titre, puisque la tradition en est ancienne, et que chaque année les meilleurs compositeurs du Brésil font de leur mieux pour réussir « la » samba de enredo, c’est à dire celle qui remportera le prix de la meilleure musique et, peut-être, de la meilleure école de samba.

Noel Rosa, Alberto Ribeiro, Ary Barroso… ont multiplié ces marches à deux temps que jouent des centaines de percussionnistes et dansent des milliers d’habitants déguisés – et déchaînés, tout particulièrement à Rio et plus récemment à São Paulo. Mais il s’agit davantage d’une musique à vivre qu’à écouter…

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Les Autres Sambas

La samba a engendré de multiples sous-genres :

La samba-canção (samba-chanson, Ary Barroso, Dolores Duran) a fait les beaux jours des années 50.

Le sambalanço a été une tentative de Carlos Lyra pour se démarquer de la bossa-nova omniprésente au début des sixties.

La gafieira (Zeca Pagodinho, entre autres) est encore bien vivante dans les bars où l’on se retrouve entre amis pour jouer et boire des bières bien glacées lors des « rodas de samba ».

La samba-rock vaut ce qu’elle vaut, Jorge Benjor, Lulu Santos ou Djavan ont porté haut ses couleurs métissées pendant les seventies.

Samba-funk, salsa-samba… la liste est longue de ces adaptations de la samba des origines, dans lesquelles la percussion joue toujours un rôle fondamental.

La Bossa Nova

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La bossa nova a popularisé la musique brésilienne partout dans le monde. C’est pourtant une des plus récentes des musiques brésiliennes, puisqu’elle n’a été inventée qu’en 1958.

Quelquefois qualifiée de samba d’appartement pour sa structure rythmique à deux temps, la bossa nova vaut bien mieux que la réputation de « musique lounge » que lui ont donnée des centaines d’adaptations oiseuses. Elle a beaucoup contribué à la fortune du jazz américain, qui a trouvé en elle un renouveau à une époque où rock and roll et rythmn’ & blues menaçaient ses ventes.

Surtout, la bossa nova a prouvé que la musique brésilienne n’était pas forcément une musique à danser, et qu’on pouvait se passer de pandeiro, de surdos et autres ganzas pour produire une musique riche en harmonies et subtile en mélodies. Tom Jobim, João Gilberto, Vinicius de Moraes en ont été les fondateurs émérites.

La Pagode

A l’origine, une pagode, c’est juste une fête où l’on joue de la musique et où on danse. On y pratiquait plus particulièrement la samba, dans de petites formations qui comptaient une guitare à sept cordes, un cavaquinho (sorte de ukulélé en plus aigrelet), un petit banjo, un surdo (gros tambour qui assure le tempo), un pandeiro (que nous appelons ici tambourin), et bien sûr un ou plusieurs chanteurs.

Avec le temps, ce genre de samba en petit comité est devenu un style à part entière, qui a conservé le nom de pagode. Souvent romantique, parfois carrément sirupeuse, la pagode fait le bonheur des bars dansants le dimanche après-midi dans tous les coins du Brésil. Parmi ses représentants, Jorge Aragão, Martinho da Vila et beaucoup d’autres, pour le meilleur et pour le pire…

Le Chôro

Le chôro était à l’origine une manière d’interpréter « à la brésilienne » les musiques européennes de l’époque, comme la polka, la valse ou la habanera. Pixinguinha en fut le héros incontesté.

Il s’agit d’une musique instrumentale qui réunit une ou deux guitares, une ou deux mandolines, un cavaquinho, un surdo et un pandeiro, auxquels s’ajoute parfois un instrument à vent. On y entend beaucoup plus de solos et d’improvisations que dans les autres musiques brésiliennes, chaque musicien prenant un chorus un peu à la manière du jazz.

La guitare, généralement à sept cordes, fait entendre des lignes de basses qui ponctuent les mélodies. On entend du chôro un peu partout, de préférence dans des bars d’amis qui « tapent le bœuf » à la manière brésilienne.

Le Forro

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Le forro vient du Nordeste, et comme les Nordestins, poussés par la misère née d’une répartition très inégalitaire des terres arables, ont émigré dans tout le Brésil, on peut y entendre du forro à peu près partout.

On a aujourd’hui tendance à regrouper sous cette appellation générique des musiques plus diverses qu’il n’y paraît, un peu comme avec le mot « salsa » pour les musiques portoricaines : le baião cher au grand Luis Gonzaga, le côco, la xote… C’est en tous cas une vraie musique de fête, sur des paroles réalistes ou mélancoliques qui en font le vrai blues du Nordeste.

Si vous allez à Rio, allez un samedi soir à la Feira de São Cristovão pour entendre sous le même toit des dizaines de petites formations composée d’un accordéoniste, d’un chanteur, un triangle et un joueur de zabumba, ce tambour plat que l’on porte sur son ventre.

Le Frevo

Le frevo fait les beaux jours du carnaval à Recife et Olinda. Sur un rythme hyper speed, il entraîne chaque année des milliers de danseurs dans des syncopes du genre frénétiques.

Le maracatù, quant à lui, est plutôt originaire de Bahia, et demeure très proche des mélopées du golfe de Guinée qu’ont apporté les esclaves avec eux pour tout bagage. Son rythme à la fois vif et lancinant provoque une sorte de transe qui vaut la peine d’être connue. Le groupe Olodum l’a exporté dans le monde entier.

La Musique Sertanaje

Appelée aussi musica caipira – autrement dit musique plouc – la musique sertaneja est le Country du Brésil. Elle a beaucoup de succès depuis une vingtaine d’années.

La musica sertaneja est jouée en général par un duo de guitaristes chanteurs en chapeau de cow-boy, dont Leandro et Leonardo sont les représentants les plus adulés, en particulier dans la région Centre-Ouest autour de Goiania, Goias.

Le funk Carioca

Le funk carioca, c’est un vrai truc de dingue. Rien avoir avec le funk américain. Fruit des amours coupables de la Miami bass, du hip hop, de l’électro et de divers autres composants plus ou moins autorisés, le funk carioca est cette musique que l’on peut entendre le samedi soir au pied des favelas, dans des dancings improvisés ou carrément en pleine rue. Par exemple dans la station Texaco de Lapa, le vendredi soir à partir d’une heure du matin. Dans tous les cas : à fond.

Mode

Les gens portent les mêmes types de vêtements dans de nombreux endroits du monde. Jeans et T-shirts sont portés dans la plupart des pays, le remplacement des vêtements traditionnels. Mais pour des occasions spéciales ou de célébrations, certaines personnes choisissent de ramener les souvenirs du passé par le port d’un costume traditionnel. Bien qu’ils ne portent pas tous les jours, les Brésiliens se soucient de leur costume traditionnel et le porter à différentes occasions, comme les carnavals ou fêtes nationales.

Origines

Les origines de l’habillement traditionnel brésilien sont européens, principalement portugais; le pays était une colonie portugaise pendant 322 années, de 1500 à 1822, les tribus indigènes qui vivaient dans la région ont adopté les vêtements de style portugais et adaptés à leur climat et les traditions. Parce que le Brésil est formé par une union de 26 États, il ya une grande diversité culturelle. Le vêtement traditionnel varie d’un coin du pays à l’autre, mais il ya certains éléments communs, tels que les bombachas et la robe de baiana.

Bombachas

Bombachas sont un type de pantalon bouffant, à l’origine portés par les cow-boys. Ils sont généralement fabriqués à partir de coton et sont confortables pour l’équitation. Certaines personnes les appellent aussi pantalon gaucho du nom « gaucho » donnée aux cow-boys autochtones de l’Amérique du Sud. Ils sont portés par les hommes et les femmes. Le costume masculin combine les bombachas avec un poncho sur une chemise blanche, une large bottes de chapeau de paille et équitation en cuir.

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La robe de baiana originaire de la région de Bahia, et certaines femmes dans ce domaine portent encore la robe sur une base régulière. La robe est faite de tissu respirant avec une belle broderie appelé « bordado. » La jupe est ronde et longue, jusqu’aux chevilles. Les femmes portent aussi un turban blanc sur la tête, les colliers de perles et un châle de couleur longue. La robe de baiana inspiré le costume Carmen Miranda.

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Carmen Miranda

Carmen Miranda était un chanteuse de samba brésilienne populaire et actrice des années 1940 et 1950. Elle avait l’habitude de porter une robe de baiana modifié qui est devenu populaire au Brésil et à l’étranger. La robe est multicolore et ouverte à l’avant, ce qui permet une vue sur la jambe gauche. Il est porté avec des talons hauts et de grandes boucles d’oreilles. Le turban est décoré avec des fruits en plastique, des plumes et des fleurs.

Samba

Le costume de samba laisse la plupart du corps à découvert, si les danseurs ne reçoivent pas de surchauffe. Les costumes sont multicolores et embelli avec des perles, des paillettes, des plumes, des bijoux, des fleurs et de strass. Le costume se compose également de pièces complexes de la tête, le dos des pièces, des gants, des colliers, des boas, des jambes ou des accents bas-mollet et-sandales à talons hauts ou des bottes. Les pièces de tête et de dos sont décorées avec des perles ou des bijoux étincelants et boas de plumes colorées.

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La Chirurgie Esthétique

En 2013, le Brésil est devenu le leader mondial de ce type d’interventions, dépassant pour la première fois les Etats-Unis. 1,49 million d’opérations ont été réalisées dans les hôpitaux et cliniques du géant sud-américain l’année dernière. Le quotidien O Estado de Sao Paulo rapporte dimanche que le nombre élevé d’interventions de chirurgie plastique au Brésil – près de 40 000 de plus qu’aux Etats-Unis – s’explique par les facilités de paiement, comme le crédit étalé sur plusieurs années, et la grande renommée des chirurgiens brésiliens. Parmi eux figure celui qui est considéré le « pape » de la chirurgie esthétique, Ivo Pitanguy, 86 ans, encore en activité.

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Liposuccion et implants de silicone dans les seins arrivent en tête des préférences mais les Brésiliens se lancent de plus en plus dans les opérations du visage et notamment du nez. En 2011, le Brésil avait enregistré 43 809 rhinoplasties. L’an dernier ce chiffre a bondi de 76 % à 77 224, souligne le quotidien.

Pour le chirurgien Volney Pitombo, ce boom des opérations du nez représente un « changement de comportement » et montre que les Brésiliens ont pris confiance. « Au cours des dernières années, avec la popularisation de la chirurgie esthétique il y a eu une augmentation des opérations du visage, et surtout du nez », souligne Pitombo au journal.

Dans sa clinique, à Rio de Janeiro, en moyenne 240 rhinoplasties par an sont pratiquées. Dans les cliniques brésiliennes les plus renommées le procédé coûte 30 000 réais (10 000 euros) qu’il faut payer comptant, mais la plupart des autres cliniques acceptent de faire crédit, selon O Estado.

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Les Brésiliennes sont aussi fan des implants au niveau des fesses puisque chez eux le culte du corps est très important

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Les Voitures au Brésil

Le Brésil est le principal marché automobile d’Amérique du Sud. En effet, après avoir fortement souffert de la crise monétaire de 1998, la production s’est progressivement redressée et connaît une très forte croissance depuis 2005.
Son originalité est la plus grande partie du parc est conçue pour utiliser des agrocarburants à base d’éthanol produits localement à partir de la canne à sucre.

Le marché est historiquement dominé par quatre grands constructeurs implantés de longue date : Fiat, Volkswagen, General Motors et Ford. La Volkswagen Gol (dérivé de la Golf) et la Fiat Palio sont deux véhicules parmi les plus répandus du pays. PSA Peugeot Citroën et Renault se sont implantés industriellement dans les années 1990. Hormis Honda, les constructeurs asiatiques sont peu présents.

Le BRÉSIL , nouvel eldorado automobile ?

Les infrastructures obsolètes et les pluies diluviennes qui transforment la moindre rue en torrent ne freinent pas l’enthousiasme des automobilistes brésiliens. Cette année, le marché brésilien devrait continuer de croître et afficher une hausse comprise entre 4 et 5 %, à 3,77­3,81 millions d’unités, estime l’Anfavea (association des constructeurs), invoquant notamment l’essor de l’économie brésilienne et la baisse des taux d’intérêts.

Les perspectives pour 2016 sont également positives ; le marché devrait de nouveau s’inscrire en hausse, de 5­7 %. Le Brésil poursuivrait ainsi son ascension au classement mondial des marchés automobiles. Actuellement quatrième, derrière la Chine, les Etats­Unis et le Japon, le marché brésilien offre un fort potentiel de croissance, avec une population de 192 millions d’habitants mais seulement une voiture pour sept habitants. Et ce en dépit des taxes qui peuvent représenter jusqu’à 65 % du prix final d’une voiture et qui dessinent la physionomie du marché.

Le Brésil est le règne des petites citadines, des « carros populares », avec des cylindrées inférieures à 1,2 litre, taxées entre 8 % et 15 % « seulement ». Au­delà, les taxes flambent. L’année dernière, pour soutenir le marché, le gouvernement n’a pas instauré de prime à la casse, il s’est contenté de supprimer certaines taxes.

Autre particularité du marché brésilien, plus de 80 % des voitures sont « flex­fuel », c’est­à­dire capables de rouler aussi bien à l’essence qu’à l’éthanol, ou avec un mélange des deux. La quasi­totalité des voitures produites au Brésil roulent à l’alcool de canne à sucre (éthanol). En revanche, le diesel est interdit pour les voitures particulières, le gouvernement ayant choisi de le réserver aux transports publics et aux camions.

Le Brésil est devenu le premier pays au monde où les automobilistes peuvent choisir, au jour le jour, le carburant qu’ils veulent utiliser et cela dans 95 % des stations du pays (1 700 stations services proposent l’éthanol). Face au pétrole, l’éthanol possède trois atouts majeurs : cette énergie est moins chère, plus propre et renouvelable. De 1975 à 2000 l’utilisation de l’éthanol a permis au Brésil de réduire sa production de CO2 d’approximativement 110 millions de tonnes.

Depuis huit ans, Fiat domine le marché brésilien, avec 25 % de parts de marché (pour les voitures particulières et les utilitaires légers). Le Brésil est devenu son premier marché, devant l’Italie. « Les Brésiliens sont très fidèles aux marques », indique Joao Veloso, porte­parole de Fiat au Brésil, ce qui est, selon lui, une des clés du succès du constructeur italien, présent dans le pays depuis 1976.

Volkswagen est numéro deux avec plus de 20 % du marché, talonné par General Motors, qui commercialise exclusivement des Chevrolet au Brésil depuis 85 ans. Avec une croissance économique de 7 % en 2010 et une réduction substantielle de la pauvreté sous le mandat du président Lula, un bataillon d’entreprises françaises voit d’un très bon œil l’implantation dans ce marché qui représente à présent la huitième économie mondiale. Depuis 2003, 31 millions de personnes ont en effet quitté la pauvreté pour entrer dans la classe moyenne, ce qui représente une demande immense. Mais à moyen terme, les entreprises françaises ont aussi et surtout à l’esprit la Coupe du monde de football de 2014 et les Jeux Olympiques de Rio de 2016, deux évènements qui laissent entrevoir un boom économique.

La production de véhicules au Brésil a augmenté de 0,7 % l’an passé, à 3,41 millions d’unités, plaçant le pays à la septième place mondiale des pays producteurs d’automobiles.

Les plus belles voitures Brésiliennes

Les brésiliens les plus aisés veulent du Haut de Gamme.

La voiture présidentielle

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La voiture présidentielle du Brésil est l’automobile officielle utilisée par le président du Brésil lors de ses déplacements.
La voiture présidentielle du Brésil est depuis 2010 une Ford Fusion version hybride intitulée « Fusion présidentielle ». Lors de cérémonies particulières, telles que la passation des pouvoirs entre le président sortant et le président nouvellement élu, ou le jour de l’indépendance, une Rolls­Royce Silver Wraith décapotable de 1952 est utilisée.

Toni Bianco quitta l’Italie pour tenter sa chance au Brésil en 1952, à l’âge de 21 ans. Bien lui en pris: après divers petits jobs, il utilisa ses connaissances en mécanique pour assembler différentes voitures de sa création et lancer sa propre marque. Ce qui lui réussit plutôt bien, dans les années 70 ses sportives étaient tout à fait convaincantes, en témoigne ce magnifique Model S, un prototype qui n’aura été assemblé qu’à une vingtaine d’exemplaires – sa meilleure vente. Profitez bien de ses lignes spectaculaires, et oubliez d’aller vite: elle n’est motorisée que par un modeste 4 cylindres de Volkswagen.

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L’Opala est une gamme de berlines et de coupés lancés au Brésil en 1968. Le moteur V6 4,1 litres de cette version sportive ne développe que 140 ch, ce qui est un peu juste par rapport à ses cousines du Nord, mais avec son look aguicheur, cela devait suffire pour en faire la voiture la plus « virile » de ce côté­ci de L’Amérique du SUD.img_20140510_101512974

La plus chère voiture brésilienne de tout les temps c’est elle: la GTB, comme Gran Turismo Brazil. Cette brute était motorisée par un bon gros 6 cylindres 4,1l Chevrolet (celui de l’Opala) de 168 ch. Mais surtout sa carrosserie en fibre de verre pouvait être facilement modifiée selon les modes du moment. Ce qui lui assura une sacrée longévité, faute d’être toujours élégante: le dernier modèle sortit des chaînes en 1984.

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Petite, robuste et pas trop chère: pendant de nombreuses années, la « voiture populaire » a dominé le marché automobile brésilien, mais elle cède peu à peu du terrain face à des modèles moins rustiques répondant mieux aux aspirations des consommateurs. Encore aujourd’hui, ces petites citadines sont en tête des meilleures ventes. Elles sont en effet plébiscitées par la classe moyenne, en plein développement et représentant aujourd’hui la moitié des 190 millions d’habitants de ce pays où la flotte est estimée à 30 millions d’unités seulement.